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Cinq choses à savoir sur Park Geun-hye, la "Dame de fer" coréenne
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En voyage officiel en Europe, la présidente de la Corée du Sud Park Geun-hye, a été reçue par François Hollande lundi 4 novembre. L'occasion d'en savoir davantage sur celle que l'on surnomme la "Dame de fer" coréenne.
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40 ans après ses études d'ingénieur à Grenoble, Park Geun-hye, première femme présidente de Corée du Sud et fille du dictateur Park Chung-hee revient sur le sol français. Elue en décembre 2012 sous l'étiquette du parti conservateur Saenuri, elle a été reçue par François Hollande lundi 4 novembre lors d'un déjeuner officiel, qui leur a permis "d'aborder la question de la coopération bilatérale", selon le communiqué de l'Elysée. A l'occasion de son passage à Paris, cinq éléments marquants de son parcours.
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Une vie marquée par les drames
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En 1974, Park Geun-hye, alors étudiante en France, découvre que sa mère a été assassinée en lisant le journal. Cette dernière a été la victime collatérale d'une tentative d'assassinat perpétrée par un agent nord-coréen à l'encontre du père de Park Geun-hye. La jeune femme alors âgée de 22 ans rentre en urgence à Séoul et assure la fonction de First Lady auprès de son père, jusqu'à ce que ce dernier soit tué en 1979 par la KCIA, les services secrets coréens. Orpheline, Park Geu-hye se retire de la vie publique pour revenir en 1998 avec un mandat de député. En mai 2006, elle est à son tour la cible d'une tentative de meurtre perpétrée par un récidiviste armé d'un couteau, lors d'une réunion électorale. Elle s'en tire avec une soixantaine de points de suture et une large cicatrice sur la joue.
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L'ombre du père dictateur
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En septembre 2012, alors que Park Geu-hye est en pleine campagne pour les présidentielles, elle est contrainte de présenter ses excuses aux victimes de la politique répressive de son père, afin d'éclaircir sa position quant aux agissements de ce dernier. Park Geun-hye a ainsi demandé pardon "à ceux qui ont souffert et été blessés pendant cette période", dans un discours retransmis à la télévision. Sans jamais se détacher totalement des choix du patriarche, qu'elle a justifiés par le contexte de l'époque, Park Geu-hye est parvenue à faire oublier qu'elle était "fille de". Ce mea-culpa lui a permis de remonter dans les sondages et d'être élue présidente de la Corée du Sud en décembre 2012.
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Merkel et Thatcher pour modèles
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Âgée de 61 ans, Park Heun-hye, que l'on surnomme la "Princesse de glace" est célibataire et sans enfant. Un statut qu'elle a exploité pour se faire élire à la tête d'un pays dans lequel la famille est au centre des préoccupations. "Je n'ai pas de famille dont m'occuper et pas d'enfants à qui transmettre un héritage. Vous, le peuple, êtes ma famille et votre bonheur est la raison pour laquelle je reste en politique", avait-elle ainsi déclaré la veille de son élection. "Comme une mère qui consacre sa vie à sa famille, je deviendrai la présidente qui prend soin des vies de chacun d'entre vous", avait-elle poursuivit. Park Geun-hye, qui a pour modèles Angela Merkel et Margaret Thatcher, a promis durant sa campagne de "créer une société où les femmes travailleront et seront évaluées à l'égal des hommes".
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Un mandat entaché par un scandale sexuel
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En mai 2013, Park Geun-hye doit faire face à une polémique: Yoon Chang-jung, son ancien porte-parole, est accusé d'avoir tenté d'agresser sexuellement une stagiaire de l'ambassade sud-coréenne aux Etats-Unis. Après avoir renvoyé son collaborateur, Park Geun-hye se voit donc dans l'obligation de présenter ses excuses. "Je suis désolée que cet incident répugnant, dans lequel un fonctionnaire n'aurait jamais dû être impliqué, [...] ait grandement déçu le peuple", a-t-elle ainsi déclaré en marge d'une conférence.
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Des soupçons de fraude
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Aujourd'hui, Park Geun-hye est au coeur d'une nouvelle polémique, relative à son élection. Des membres des services secrets de la KCIA sont accusés d'avoir soutenu la candidate durant sa campagne, en étant très actifs sur les réseaux sociaux et en diffamant son adversaire Moon Jae-in, candidat du Parti démocrate unifié (PDU). Plus de 55.000 messages en faveur de Park Geun-hye auraient ainsi été envoyés sur la toile. Une affaire qui a déclenché la colère du PDU, qui n'a pas hésité à manifester pour montrer son mécontentement. L'opposition accuse ainsi Park Geun-gye, partagée entre sa loyauté envers son père et sa volonté de renouveau, d'encourager un retour des méthodes répressives de Park Chung-hee.
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