“한국판 ‘철의 여인’ 박근혜에 대해 알아야 할 다섯 가지”
국가기관의 대선개입 의혹과 통합진보당 해산심판 청구가 외신 보도를 장식하고 있는 가운데 프랑스의 시사주간지 렉스프레스(L’Express)가 유럽 순방 중인 박근혜 대통령에 대해 장문의 분석기사를 게재해 눈길을 끌고 있다.
지난 4일 <렉스프레스>는 “한국판 ‘철의 여인’ 박근혜에 대해 알아야 할 다섯가지”라는 제하의 기사를 통해 △비극으로 점철된 인생 △독재자 아버지의 그림자 △정치적 이상형:메르켈과 대처 △임기:섹스스캔들로 얼룩져 △부정의 의혹들 등 다섯 단락으로 박 대통령의 일대기를 조명했다.
<렉스프레스>는 박 대통령이 프랑스 유학 도중 어머니 육영수 여사의 피격으로 급거 귀국해 퍼스트레이디 역할을 한 사실부터 1998년 정계 진출, 2006년 지방선거 유세장에서의 피격으로 볼에 60바늘이 넘는 상처를 입었다고 소개했다.
<렉스프레스>는 “2012년 9월, 대선 선거유세가 한창일 무렵 박근혜는 아버지의 행적에 대한 자신의 입장을 분명히 하기 위해 아버지의 공안정치에서 희생됐던 이들에게 부득이 사과해야 했다”며 “박근혜는 텔레비전 방송 연설에서 ‘그 시대에 고통받고 상처받았던 이들에게’ 용서를 구했다”고 밝혔다.
신문은 “아버지의 선택이 당시 시대적 상황 때문이었다고 정당화시키며 부친의 선택에서 결코 완전히 멀어지지 않은 채 박근혜는 자신이 ‘~의 딸’ 임을 망각시키는 데 성공한 것”이라며 용서를 구한 탓에 지지도가 올라 대통령으로 당선이 됐다고 분석했다.
<렉스프레스>는 “저는 부양할 가족도 없고 책임져야 할 아이도 없습니다. 국민 여러분이 제 가족이고 여러분의 행복이 제가 계속 정치를 해야 하는 이유입니다”라는 박 대통령의 발언을 전하며 그녀가 독신에다 아이가 없다는 점을 국가원수로 선출되는 데에 이용했다고 꼬집기도 했다.
또한, 정부가 출범한 이후, 윤창중 전 청와대 대변인이 미국에 있는 한국 대사관 직원을 성추행하려 했다는 혐의를 받게 됐다면서 “박근혜는 곤경에 처하게 된다”고 전했다.
신문은 “박근혜는 부하직원을 파면시킨 후, 이 사건과 관련해 부득이 사과를 해야 하는 상황에 처한다”며 회의 말미에 “국민들을 매우 실망시킨 것을 유감스럽게 생각한다”는 박 대통령의 ‘짧은’ 사과를 전했다.
아울러 <렉스프레스>는 마지막 문단에서 박 대통령이 당선과 관련한 새로운 논란의 중심에 있다고 보도했다.
신문은 “비밀정보 요원들이 선거유세 기간 동안 그녀의 상대인 민주통합당 문재인 후보를 비방하고 박근혜 후보를 지지하는 매우 활발한 활동을 SNS 상에서 벌였다는 혐의를 받고 있다”며 “야권은 박정희식 공안통치로의 회귀를 조장한다며 아버지에 대한 충성과 쇄신으로의 의지 사이에서 분열된 박근혜를 비난하고 있다”고 우회적으로 꼬집었다. (☞ 프랑스 ‘렉스프레스’ 기사 원문 보러가기)
| 다음은 정상추 네트워크의 ‘렉스프레스’ 기사 번역 전문 Cinq choses à savoir sur Park Geun-hye, la "Dame de fer" coréenne En voyage officiel en Europe, la présidente de la Corée du Sud Park Geun-hye, a été reçue par François Hollande lundi 4 novembre. L'occasion d'en savoir davantage sur celle que l'on surnomme la "Dame de fer" coréenne. 40 ans après ses études d'ingénieur à Grenoble, Park Geun-hye, première femme présidente de Corée du Sud et fille du dictateur Park Chung-hee revient sur le sol français. Elue en décembre 2012 sous l'étiquette du parti conservateur Saenuri, elle a été reçue par François Hollande lundi 4 novembre lors d'un déjeuner officiel, qui leur a permis "d'aborder la question de la coopération bilatérale", selon le communiqué de l'Elysée. A l'occasion de son passage à Paris, cinq éléments marquants de son parcours. Une vie marquée par les drames En 1974, Park Geun-hye, alors étudiante en France, découvre que sa mère a été assassinée en lisant le journal. Cette dernière a été la victime collatérale d'une tentative d'assassinat perpétrée par un agent nord-coréen à l'encontre du père de Park Geun-hye. La jeune femme alors âgée de 22 ans rentre en urgence à Séoul et assure la fonction de First Lady auprès de son père, jusqu'à ce que ce dernier soit tué en 1979 par la KCIA, les services secrets coréens. Orpheline, Park Geu-hye se retire de la vie publique pour revenir en 1998 avec un mandat de député. En mai 2006, elle est à son tour la cible d'une tentative de meurtre perpétrée par un récidiviste armé d'un couteau, lors d'une réunion électorale. Elle s'en tire avec une soixantaine de points de suture et une large cicatrice sur la joue. L'ombre du père dictateur En septembre 2012, alors que Park Geu-hye est en pleine campagne pour les présidentielles, elle est contrainte de présenter ses excuses aux victimes de la politique répressive de son père, afin d'éclaircir sa position quant aux agissements de ce dernier. Park Geun-hye a ainsi demandé pardon "à ceux qui ont souffert et été blessés pendant cette période", dans un discours retransmis à la télévision. Sans jamais se détacher totalement des choix du patriarche, qu'elle a justifiés par le contexte de l'époque, Park Geu-hye est parvenue à faire oublier qu'elle était "fille de". Ce mea-culpa lui a permis de remonter dans les sondages et d'être élue présidente de la Corée du Sud en décembre 2012. Merkel et Thatcher pour modèles Âgée de 61 ans, Park Heun-hye, que l'on surnomme la "Princesse de glace" est célibataire et sans enfant. Un statut qu'elle a exploité pour se faire élire à la tête d'un pays dans lequel la famille est au centre des préoccupations. "Je n'ai pas de famille dont m'occuper et pas d'enfants à qui transmettre un héritage. Vous, le peuple, êtes ma famille et votre bonheur est la raison pour laquelle je reste en politique", avait-elle ainsi déclaré la veille de son élection. "Comme une mère qui consacre sa vie à sa famille, je deviendrai la présidente qui prend soin des vies de chacun d'entre vous", avait-elle poursuivit. Park Geun-hye, qui a pour modèles Angela Merkel et Margaret Thatcher, a promis durant sa campagne de "créer une société où les femmes travailleront et seront évaluées à l'égal des hommes". Un mandat entaché par un scandale sexuel En mai 2013, Park Geun-hye doit faire face à une polémique: Yoon Chang-jung, son ancien porte-parole, est accusé d'avoir tenté d'agresser sexuellement une stagiaire de l'ambassade sud-coréenne aux Etats-Unis. Après avoir renvoyé son collaborateur, Park Geun-hye se voit donc dans l'obligation de présenter ses excuses. "Je suis désolée que cet incident répugnant, dans lequel un fonctionnaire n'aurait jamais dû être impliqué, [...] ait grandement déçu le peuple", a-t-elle ainsi déclaré en marge d'une conférence. Des soupçons de fraude Aujourd'hui, Park Geun-hye est au coeur d'une nouvelle polémique, relative à son élection. Des membres des services secrets de la KCIA sont accusés d'avoir soutenu la candidate durant sa campagne, en étant très actifs sur les réseaux sociaux et en diffamant son adversaire Moon Jae-in, candidat du Parti démocrate unifié (PDU). Plus de 55.000 messages en faveur de Park Geun-hye auraient ainsi été envoyés sur la toile. Une affaire qui a déclenché la colère du PDU, qui n'a pas hésité à manifester pour montrer son mécontentement. L'opposition accuse ainsi Park Geun-gye, partagée entre sa loyauté envers son père et sa volonté de renouveau, d'encourager un retour des méthodes répressives de Park Chung-hee. |
