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La présidente sud-coréenne Park Geun-Hye arrive en France
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Par Christelle Guibert
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Du 1er au 4 juin, la chef d’Etat est en visite, dans le cadre du 130e anniversaire des relations diplomatiques franco-coréennes.
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Après une tournée en Afrique, la présidente sud-coréenne Park Geun-Hye effectuera une visite d’État en France du 1er au 4 juin. Cette visite interviendra dans le contexte de l’Année France-Corée 2015-2016, marquée par les célébrations du 130e anniversaire des relations diplomatiques franco-coréennes.
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Fille du dictateur assassiné
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C’est une présidente affaiblie, issue du parti conservateur Saenuri au plus bas depuis les législatives du 13 avril qui sera reçue aujourd’hui. La fille du général Park Chung-hee, qui dirigea le pays d’une main de fer pendant dix-huit ans après le coup d’État de 1961 est malmenée sur sa politique intérieure.
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La jeunesse la boude, conteste ses mesures de plus en plus autoritaires et nationalistes. Sa volonté de réécrire l’histoire dans les manuels de son pays a fait sortir les jeunes Coréens dans la rue en novembre.
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Look classique, communication maîtrisée, Park Geun-hye est surnommée la « princesse de glace » pour son visage impassible. Aux yeux de ses partisans, elle est avant tout une « reine des élections » qui a consacré sa vie à la politique – elle est célibataire et sans enfant. Ancienne patronne du parti conservateur, elle a su le remettre sur les rails quand il était en pleine crise.
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Présidentielle de novembre 2017
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Mais à l’approche de la présidentielle de novembre 2017, le Saenuri est en mauvaise posture. Le Parti Minjoo (123 sièges), principale formation d’opposition est dans les starting-blocks, alors que Park Geun-hye ne peut se représenter, la loi sud-coréenne limitant à un le nombre de mandat présidentiel.
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Pour faire oublier sa politique intérieure et reprendre quelques points de popularité, la « princesse de glace » mise tout sur sa communication extérieure, en durcissant le ton avec son turbulent voisin et ennemi nord-coréenne. À chaque nouvel essai de bombe atomique ou de missile balistique, Park Geun-hye promet des sanctions accrues…
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« Chauve-souris hideuse »
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La Corée du Nord lui rend régulièrement la pareille. Dernièrement, l’agence de presse nord-coréenne KCNA a taxé la Sud-Coréenne de « chauve-souris hideuse » dans un article qui se voulait satirique. Il décrit une présidente affolée, qui court se réfugier dans un bunker, en apprenant la nouvelle de l’essai nucléaire nord-coréen du 6 janvier. Séoul a vivement réagi et condamné le langage « vulgaire » utilisé par le Nord.
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